L’hyperémotivité n’est pas une faiblesse : comment en faire une boussole
On parle souvent de « trop sensible », comme si c’était un défaut. Au travail comme dans la vie privée, l’hyperémotivité est parfois jugée comme un manque de maîtrise. Et si c’était tout l’inverse ?
Les émotions sont des signaux précieux : la colère pointe une limite franchie, la tristesse révèle un besoin non comblé, la joie indique ce qui nous nourrit. Chez les HPI et hypersensibles, l’émotion est amplifiée, mais c’est aussi une ressource précieuse si on apprend à la lire.
1. Émotions = messages
Chaque émotion est une information. Elle n’est pas là pour vous saboter, mais pour vous guider. Exemple : la colère au travail peut signaler un manque de reconnaissance ou une valeur bafouée.
2. Le piège : réprimer ou exploser
Beaucoup oscillent entre tout retenir (au risque de somatiser) ou tout laisser sortir (au risque de blesser). La clé : accueillir, observer, traduire.
3. Transformer l’intensité en guidance
Prendre le temps d’écouter ses émotions, c’est transformer ce que d’autres appellent une faiblesse en véritable GPS intérieur.
Deux exercices concrets :
• Carnet des émotions :
notez chaque jour une émotion forte, ce qui l’a déclenchée, et le besoin associé. -
• Technique du STOP :
Stop – respirez 3 fois – Observez – Puis seulement répondez.
En résumé
L’hyperémotivité n’est pas une faiblesse. C’est un talent mal compris. En l’apprivoisant, elle devient votre meilleure alliée.
👉 Et vous, comment écoutez-vous vos émotions au quotidien ?
Un accompagnement peut vous aider à transformer ce que vous percevez comme une fragilité en un langage qui valorise votre singularité et vous rend légitime.
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